Est-ce que tu te reconnais dans le portrait de la génération Y, drôle mais impitoyable, que dépeint Like-moi!?

Pas dans son ensemble, mais beaucoup dans la quête d’amour au temps du numérique. Oui, notre génération vit avec un téléphone dans les mains, mais récemment, je voyais huit de mes tantes en train de prendre des tonnes de photos avec leurs cellulaires et leurs iPad! On n’est donc pas les seuls à avoir pris le virage numérique. Et, comme toutes les générations, on est parfaitement imparfaits.

Et la fameuse Nanette des Pays d’en haut, est-ce qu’elle te ressemble? A-t-on le droit d’en parler? On dirait que personne n’est autorisé à le faire…

Disons que l’arrivée de mon personnage chamboule quelques relations dans l’histoire… Mais ça reste la même Nanette qu’à l’origine, donc ceux qui veulent des spoilers peuvent toujours regarder les épisodes originaux, qui remontent aux années 1950!

Viande à chien! Sinon, est-ce bien difficile d’incarner un personnage du XIXe siècle dans un petit village québécois… reproduit en grande partie dans un hangar, à Montréal?

En tout cas, c’est impressionnant! Je n’avais jamais vu un aussi grand plateau de tournage! Par contre, une fois qu’on est dans le costume, on se laisse vite prendre au jeu. Et puis, l’émotion de l’acteur vient de l’intérieur, peu importe où il tourne.

Tu es membre de la LNI depuis 2010. Est-ce que tu te sers souvent de ton expérience d’improvisatrice pour te sortir de situations embarrassantes?

Oui! J’ai beaucoup de difficulté à retenir les noms, même ceux de gens que je connais vraiment bien. Ça me rend tellement mal à l’aise! Quand je présente une personne à une autre dont j’ai oublié le nom, soudain, je me gratte la cheville et je les laisse se débrouiller. J’ai toutes sortes de stratagèmes de ce genre…

T’est-il déjà arrivé un truc que personne ne croit lorsque tu le racontes?

Un jour, dans le métro, j’étais en train de lire Je suis fatigué, de Dany Laferrière. Sur la page couverture du roman, on voit son visage en gros. Tout à coup, une dame me tapote l’épaule et me dit: «Le monsieur sur votre livre, il est assis juste à côté de vous!» J’étais tellement mal à l’aise — et groupie — que j’ai rougi et je suis sortie à l’arrêt suivant sans même oser parler à mon écrivain favori!

Y a-t-il une chose inutile que tu connais par cœur?

Je connais une multitude de blagues qu’on retrouve dans les recueils plates vendus dans les dépanneurs. Par exemple, un 0 rencontre un 8 et lui dit: «Tiens, tu as mis ta ceinture aujourd’hui?» Mais ma préférée, c’est: «Quel dommage, le grand compositeur Mozart est mort. Mais quand j’ouvre mon frigo, Mozart est là. Mozzarella!» J’en ai plein d’autres! Veux-tu les entendre?

Merci, ça va être correct…

Ah, juste une anecdote! Il y a la fois où j’ai oublié de me laver les mains après avoir utilisé de la lotion autobronzante et…

C’est correct, Gaby!

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